vendredi 29 mars 2013

La 43eme promotion du CESTI au journal le Soleil



SORTIE PÉDAGOGIQUE

Les étudiants  de la première année du CESTI a effectué ce mercredi dans l’après midi une sortie pédagogique au quotidien le Soleil, situé à Yarakh. Cette visite s’est déroulé sous la direction du Directeur des études Mr Mamadou NDIAYE et constitue notre deuxième sortie pédagogique après la télévision future médias (tfm).

Nous sommes accueillis par le Rédacteur en chef adjoint Mr Daouda MANE qui nous a fait visiter les lieux. Tout d’abord, il nous fait un bref rappel historique du Soleil et une présentation sommaire de la maison. Celle-ci était connue entre 1933 à 1961 sous le nom de Paris Dakar et entre 1961 à 1970 sous la dénomination de Dakar matin. C’est précisément à partir du 20 mai 1970 que ce quotidien est devenu le Soleil. Le bâtiment compte deux étages  et comporte actuellement deux départements qui sont l’administration et la rédaction. Le soleil compte un effectif de 230 personnes parmi lesquelles on retrouve des titulaires, des pigistes et des stagiaires dont 80% sont issus du CESTI.

La visite proprement dite commence d’bord par le rez –de-chaussée. A ce niveau on note la présence de trois salles de rédaction toutes équipées des matériels de dernière génération. La première salle est affectée entre autres au service international et au desk environnement. Mr Moustapha SENE est le chef de desk environnement. Il fut professeur au CESTI entre 1988 et 1990. Mr Alassane  DIAWARA quant à lui est le chef de service international. Interpellé sur la crise Malienne, il soutient que «  le Soleil avait envoyé une équipe mais ça coûte cher. En plus les Français n’acceptent pas que les journalistes se rendent au Nord car c’est risqué ». 

La deuxième salle de rédaction regroupe aussi plusieurs desks tous supervisés par un chef (économie, politique, santé, questions juridiques…etc.). Mme Tata SANE est l’une des trois femmes que comptent actuellement  la rédaction. Elle est la chef de desk société. Elle nous a expliqué les exigences de la presse écrite qui requiert une formation rigoureuse et une parfaite maîtrise de la grammaire française. « J’étais une journaliste de radio mais quand je suis arrivé ici il m’a fallu un temps pour m’adapter aux exigences de la presse écrite » se confie-t-elle. « Le journalisme est une perpétuelle formation, on apprend au jour le jour » poursuit-elle. Selon Mr Daouda MANE, le journaliste est un « couloir de transmission et doit toujours garder son humilité ». La dernière salle de rédaction comporte également plusieurs services (desk photos, actualité, société…). Mr Khalifa Babacar DIENG est responsable de desk société. La presse Sénégalaise l’appelle doyen du fait de son ancienneté de 34 ans de service dans la presse. Il centralise les desks régionaux et procède à leur traitement pour publication. Au cours de cette visite, nous avons aussi rencontré des grands reporters tels que Cheikh Malikou KOLY et Babacar DIENG. Toutes les salles de rédaction sont connectées à un serveur. « Il y a un réseau qui relie les desks entre les salles de rédaction, on n’a pas besoin de se déplacer » renseigne le Rédacteur en chef adjoint Mr Daouda MANE.

Ensuite, au niveau du premier étage figure l’atelier graphique. Il regroupe trois services que sont l’infographie, le montage et la correction. Le service de correction comporte quatre desks et est confié à des spécialistes en lettre moderne, des titulaires de DEA ou des Doctorants. Le plus anciens est un docteur et est professeur d’université. Ils corrigent les répétions, réécrivent à main les papiers pour corriger les fautes car certains « erreurs échappent à la machine » souligne Mr Daouda MANE. Puis chaque monteur envoie son papier à l’infographe pour harmonisation. Mais la première tâche consiste d’abord à placer « les publicités pour savoir quel espace donner à chaque rubrique » nous renseigne l’infographe Mr Ensa Demba. Après avoir monté la publicité il arrête le planning, fait le bouclage et procède au tirage sur du canson envoyé à l’imprimerie. Mais l’infographe prend le soin d’indiquer sur ces cansons les couleurs des pages souhaitées. L’imprimerie du soleil étant en panne, l’impression des journaux se font actuellement à l’imprimerie Tagna sis à Yoff. C’est pour toutes ces raisons techniques que l’infographie est qualifiée comme étant le lieu de fabrication du journal. C’est également au deuxième étage que se trouve le service de nécrologie dirigé par Mme MBOJ. A côté de ces services, on peut aussi noter la présence d’un restaurant destinée à tout le personnel y compris les stagiaires. Tous les plats sont subventionnés.
  
Par ailleurs, le sous -sol abrite la direction commerciale, la distribution et le service de sport. Les demandes de publicités sont importantes. Selon la responsable commerciale Mme BA, la direction reçoit plusieurs demandes par jour, parfois la publication de certaines d’entre elles sont reportées le lendemain. Le service de sport quant à lui est reparti en plusieurs desks en fonction de la diversité des disciplines sportives (football, tennis, lutte…).

Enfin, notre visite se termine par la découverte du Park automobile présenté par le chef du service Mr Cheikh SY. Le Park dispose de dix véhicules et un effectif de 16 chauffeurs.   


samedi 23 mars 2013

Cérémonie de présentation et dédicace de livre



Mr  Moustapha SAMB est docteur en sociologie des médias, enseignant au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information  (CSTI)  où il fut aussi ancien Directeur des études, Maitre de conférence à l’Université de DAKAR, Chercheur associé à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III. Il a été également porte-parole du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES). Il est auteur du livre Cheikh Amadou Bamba édité par Nègre International.

Il a tenu ce vendredi à 16h une cérémonie de présentation et de dédicace de son dernier livre au Centre de Recherche Ouest Africain (CROA) situé à Fann Résidence. Il est intitulé « Medias, langues nationales et  organes de régulations en Afrique de l’ouest » et est édité par Nègre International. Le livre parle de l’importance des langues nationales et le rôle des médias dans les différentes alternances  que le Sénégal à enregistré de l’indépendance à nos jours. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de l’éditeur Eli Charles MOREAU, du Directeur du CROA Ousmane SENE, de Mr Lamine NDIAYE Professeur et écrivain et de Mr Sadibou BA membre de la coalition Macky 2012. A côté de ce panel, il y avait également plusieurs invités de marque  tels que la représentent du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA)  Mme Jeanne SYLLA, Mr Ablaye NDIAYE professeur au CESTI, la Presse…etc.

Au cours de cérémonie plusieurs questions relatives au journalisme et à la communication ont été abordées. En parlant des médias au Sénégal, Dr Moustapha SAMB estime que c’est à partir des années 1990 que « la population a commencé à s’intéresser aux medias avec l’émergence des radios communautaires qui confèrent à l’information un traitement professionnel ». Par ailleurs Mme Jeanne a souligné que la nouvelle équipe du CNRA est entrain de travailler dans le sens de « conscientiser  les acteurs des medias » pour un respect des règles régissant l’information et éventuellement prendre des sanctions qui s’imposent. Concernant les langues nationales elle a annoncé que le CNRA a décidé de « divulguer les avis du CNRA en langues nationales pour toucher la majorité des Sénégalais qui n’ont pas accès au français ». Elle a aussi fait remarque que le l’organe de régulation œuvrent actuellement à une unification des langues nationales au sein de l’Assemblée Nationale où la barrière de la langue est parfois noté. Pour sa part le Professeur Ablaye NDIAYE du CESTI propose au-delà de la régulation, « une transposition des langues nationales  dans le genre » qui selon lui est aussi essentiel. Pour cela il estime que les journalistes doivent recevoir une formation dans ses langues pour mieux les maîtriser au même titre que le français. Selon lui, ces langues sont « incontournables dans la communication ».

vendredi 22 mars 2013

Projection cinématographique : « Aujourd’hui » d’Alain Gomis au campus universitaire de Dakar

 Sénégal-Culture
Saché l'acteur principal de "Aujourd'hui"
Alain Gomis, réalisateur de "Aujourd'hui"
Le film d’Alain Gomis « Aujourd’hui-tey » a été projeté ce mercredi soir au terrain de basket du campus universitaire de Dakar à 21h. Cette projection a eu lieu en présence du réalisateur lui-même, Oumar Sarr le producteur du film, le Recteur de l’Université Saliou Ndiaye, le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) Abdoulaye DIOUF SARR ainsi que d’autres invités de marque tels que Ibrahima Mbaye alias Sopé, Dj Awadi…
Alain Gomis a remercié les Etudiants pour leur présence mais surtout salué la volonté du Recteur de créer  un département  destiné à former des cinéastes.
Le film est tourné à Dakar et raconte l’histoire d’une personne qui vie ses derniers moments de vie auprès de ses proches.

Le problème des Nouveaux bacheliers non orientés au Sénégal

Education-Sénégal

Trois semaines après le démarrage des cours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), certains  nouveaux bacheliers ne sont toujours pas encore orientés.

Pour se faire entendre, ces nouveaux bacheliers perturbent chaque jour le déroulement des cours à l’Université en sortant les Etudiants des amphithéâtres. Cela a entrainé la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre dans certains facultés à l’image de la faculté de droit. L’UCAD qui a reçu 26000 demandes d’orientations sur les 32000 nouveaux bacheliers de 2012 n’a pu orienter que 19000. Le Recteur de l’université a annoncé que l’UCAD ne pourra pas accueillir tout le monde car l’université est saturée et compte actuellement 80000 étudiants alors que sa capacité normale est de 10000. De même il estime que l’UCAD a une vocation africaine et se doit de recevoir aussi les candidatures des étrangers. Ailleurs à l’université de Ziguinchor le problème est le même.

Pour résoudre ce problème le Ministre de l’Enseignement Supérieur a décidé de les inscrire dans les Instituts et écoles de formation privés. L’Etat prendra en charge leur formation pour une durée de trois ans. A cet effet il a crée un cite internet  à partir duquel les nouveaux bacheliers pourront opter leur filière de formation et se renseigner sur la procédure à suivre. Mais ces derniers rejettent cette alternative et demandent leur orientation pure et simple dans les universités publiques.

 

 

Crise Malienne

Le 22 mars 2012, les mutins annonçaient le coup d'Etat à la télévision malienne.
Mali

Un an après le coup d'Etat, le Mali à la dérive

Il y a tout juste un an, le 22 mars 2012, le Mali était le théâtre d’un inattendu coup d’Etat. Le capitaine Sanogo, à la tête d’une junte militaire, renversait le président Amadou Toumani Touré. Un an après, le capitaine Sanogo et les hommes du camp de Kati sont toujours là et interviennent dans la gestion politique de la transition. Comment expliquer cette situation ? (lire la suite)

jeudi 21 mars 2013

Visite à la tfm



Les étudiants de la première année du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) se sont rendus ce mercredi  dans l’après midi à la Télévision  Futur Média (tfm) située à la cité des almadies  pour une visite des locaux.
Cette sortie s’inscrivait dans le cadre d’une visite pédagogique. Elle a été effectuée en compagnie du Directeur des études Mr Mamadou NDIAYE. Nous avons été accueillis par l’assistante à la direction Oumou Khairy NDIAYE et la chargée des programmes Khadija DAF qui nous ont fait visiter la maison. D’abord on a visité la régie où nous avons trouvé le personnel  entrain de manipuler des ordinateurs et des outils techniques de toutes sortes. Parmi le personnel il y avait entre autres le réalisateur Pierre DA SILVA  et le technicien vidéo Mountaga LY. Ce dernier nous a montré le fonctionnement des outils en place. Certains écrans sont destinés au stockage et archivages des émissions. D’autres servent à la diffusion nationale ou encore sont connectés  au satellite pour la diffusion à l’internationale. A ce niveau on remarque que la diffusion interne est plus rapide que celle effectué sur le satellite. Ce décalage s’explique par la distance. A côté des ces outils techniques on peut également noter la présence des cameras ordinaires et robotisées manipulables à distance.
Ensuite, nous nous sommes rendus à la salle de montage. Celle-ci comportait plusieurs pièces toutes équipées des ordinateurs sur lesquels étaient concentrées  des personnes. Chaque machine était destinée à une tâche spécifique selon le service auquel elle était affectée (sport, divertissement, débat…). Ici, on traite le rush et on fait le montage pour la diffusion selon Ibrahima YADE le responsable de montage.
Au cours de cette visite, on a pu également interroger le Directeur de l’information Mr Barka Bâ et le rédacteur en chef Mr Khalifa Diakhaté. Les deux responsables nous ont  expliqué leur rôle au sein de la maison. Le rédacteur en chef veuille au travail qui s’effectue sur le terrain et la réalisation des émissions. Il émet aussi des critiques sur le travail produit par les journalistes de terrain.  De son côté le Directeur de l’information s’occupe des tâches organisationnelles plutôt que de travail de terrain. Puis, ils nous ont donné quelques conseils pour être des bons journalistes. 
Enfin, on a visité aussi les différents plateaux des émissions (Khouthia show, la matinale, l’incontournable, weekend stade, waref, l’œil du tigre…etc.)
 Cette sortie nous a permis d’être en contact avec le milieu professionnel, d’être sur le terrain et de comprendre le fonctionnement d’une télévision aussi bien dans ses aspects techniques  qu’organisationnels.


vendredi 8 mars 2013

Vacance de pouvoir au Venezuela : La question de succession de Chavez?

 
Drapeau de Venezuela
La constitution Vénézuélienne en son article 233 prévoie qu’en cas d’empêchement absolu  à l’exercice de  la fonction du Président de la République, des nouvelles élections doivent être organisé dans un délai de 30 jours. Cependant,  cette constitution a fait l’objet de diverses interprétations ce dernier mois. Hugo Chavez qui venait d’être réélu devait prêter serment le 10 janvier. Mais il avait bénéficié d’une dérogation du tribunal Suprême de justice, la plus haute instance judiciaire du pays. Celle-ci avait donc  reporté la prestation de serment sans préciser toutefois une date ultérieur. L’opposition avait alors jugé cet acte anticonstitutionnel.
Ensuite, ce même article de la constitution prévoie que lorsque le  décès  du président  est antérieur à sa prestation de serment le président de l’Assemblée de Nationale en l’espèce Diosdado Cabello assurerait  l’intérim jusqu’à l’organisation des nouvelles élections. Or le vice-président Nicolas  Maduro dauphin désigné par Hugo Chavez a annoncé hier que c’est lui qui assurera l’intérim jusqu’à la tenue des nouvelles élections. Cependant cette décision est contraire à la constitution car l’article 229 interdit au vice « vice-président exécutif » d’être président de la République.  Pour le moment Maduro a déployé l’armée et la police sur l’étendu du territoire pour assurer la sécurité.
 

mercredi 6 mars 2013

Le Venezuela en deuil



Le Président vénézuélien Hugo Chavez est décédé ce mardi à l’hôpital militaire Caracas à la suite d’un cancer. Il luttait conte cette maladie depuis quelques années et se rendait fréquemment à Cuba pour se soigner. Le pays a déclaré 7 jours de journée nationale.
Il  est arrivé au pouvoir en  1998 et réélu plusieurs fois. Hugo Chavez était une figure emblématique  à la fois militaire, nationaliste et anti-impérialiste. Au cours de ses 14 ans de pouvoir, il a mené des reformes politiques et nationalisés plusieurs entreprises. Il est connu surtout pour ses positions anti-américaines, et son discours nationaliste. Il  prônait un socialisme du 21eme siècle fort dans lequel l’Etat effectue des redistributions de richesse et un soutien au plus démuni en mettant en œuvre une politique de logement, de santé et de l’éducation. Il  a réduit la pauvreté  dans son pays notamment en s’appuyant sur l’immense ressource  en pétrole du pays.    

Hassan Ruvakuki remis en liberté provisoire

Hassan Ruvakuki vient de sortir de prison. Le correspondant de RFI en swahili au Burundi Hassan Ruvakuki vient de sortir de prison ce mercredi 6 mars. Il bénéficie d’une liberté provisoire pour raison de santé. Il était arrêté en novembre 2011 et condamné en première instance à la prison à perpétuité pour terrorisme. Puis sa peine a été réduite à 3 ans de prison en appel après une requalification des faits en association de malfaiteurs en janvier. Cette libération est obtenue après une négociation entre les autorités Burundaises et des organisations de journaliste. Il clame son innocence et espère que cette liberté se transformera en liberté définitive car explique-t-il « je faisais mon travail ».

vendredi 1 mars 2013

Rumeur sur la mort d’Abou Zeid: les Français font des tests d'ADN sur un corps


Image datant du 25 décembre 2012 montrant Abou Zeid.
MALI / AQMI

«Pas de confirmation officielle» de la mort d'Abou Zeid, a annoncé ce vendredi 1er mars dans la matinée la porte-parole du gouvernement français. L'annonce du décès de l'un des chefs d'Aqmi «est à prendre au conditionnel», a ajouté Najat Vallaud-Belkacem, car les Français sont en train de faire des vérifications sur un corps. (lire la suite)