samedi 14 décembre 2013

Quelle Afrique pour ses jeunes ?


Gauche/droite: Mr Saliou Ndiaye, Abdou Latif Coulibaly et Mr Nicolas Fataki Lungele 
Le Groupe des Amis de la Francophonie (Gaf) a organisé, mercredi,dernier, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Uad),  une journée de réflexion sur le thème, quelle Afrique pour ses jeunes ? Cette rencontre s’est tenue sous la présence effective du Ministre chargé de la Promotion de la Bonne Gouvernance  Abdou Latif Coulibaly, du Recteur de l’Université, Mr Saliou Ndiaye des experts européens et africains et les jeunes. Cette journée a permis de passer en revu plusieurs thèmes. La problématique des ressources naturelles a été axée sur trois panels permettant de cerner l’évolution et le développement durable des ressources naturelles en Afrique.

Le Recteur de l’Université Pr Saliou Ndiaye a été le premier à prendre la parole. Il a rappelé que l’Institut des Sciences de l’Environnement s’est inscrit depuis sa création en 1979 dans la formation des cadres africains pour permettre de régler les problèmes environnementaux. Selon lui,  sur le plan de la recherche « l’UCAD a abrité depuis plusieurs années un pôle reconnu de compétence sur la thématique de l’eau aussi bien en terme d’enseignement que de recherche dans différents domaines, scientifique, les sciences de la terre, les sciences sociales et les sciences humaines ». Le Recteur a aussi rappelé la nécessité d’améliorer les ressources énergétiques et de réduire leurs coûts pour qu’elles puissent apporter une contribution significative à la résolution des problèmes qui s’oppose à l’humanité à cet égard.
Le Président du Gaf, Mr Nicolas Fataki Lungele a ensuite pris la parole. Il estime que la jeunesse africaine est « victime de mal gouvernance » et appelle les dirigeants africains à veiller aux intérêts de celle-ci. La Représentante de l’OIF, Mme Barbara Murtin quant à elle a mis l’accent sur le développement durable. Elle demande aux Etats de l’Afrique subsaharien de s’impliquer davantage dans la croissance économique durable et investir sur le secteur des énergies renouvelables.
Le Ministre de la Promotion de la bonne Gouvernance, Mr Latif Coulibaly a remercié à cette occasion le GAF pour les efforts constants des responsables de la francophonie au Sénégal. Il appelle à une utilisation rationnelle des ressources naturelles. Le Ministre déplore toutefois l’exploitation des ces ressources au détriment de la population.  Latif Coulibaly rappelle que le Sénégal « a mis en place un dispositif institutionnel et normatif allant dans le sens d’une exploitation optimale au bénéfice de la population ».Il affirme que les pays africains ont mis en place une politique forestière permettant de mettre fin d’ici 2015 au phénomène de l’exploitation abusive de la forêt. Selon lui, la mise en place de cette politique a permis d’enregistrer un résultat encourageant.
La conférence introductive a été donnée par le Secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, Pr Abdoulaye Dia. Il a indiqué que « la jeunesse de demain peut être un atout puissant de développement, en particulier en l’Afrique ou d’après les dernières statistiques, 63% de la population a moins de 20 ans ». Il a noté aussi la conscientisation africaine dans la nécessité de prise en charge de son destin. Il estime que les dirigeants doivent faire de la jeunesse africaine «  une jeunesse citoyenne, responsable et fière de son continent ». Il soutient que l’Afrique reste confronté à un défit énorme de sécurité  et de souveraineté alimentaire mais aussi à « une mobilisation des investissements ».
Dans le premier panel, il a été question des ressources naturelles : de l’exportation brute à la transformation. Sur ce point le Directeur Général de l’Agence d’exécution des Activités de la Filière Forêt bois-Gabon, Mr  N’sitou Mabiala a évoqué l’expérience du Gabon en matière de gestion, d’exploitation et de transformation du bois. Il précise que l’objectif est de faire du Gabon un « leader mondial du bois ». Il a ainsi rappelé le rôle fondamental  de « la  formation professionnelle dans la transformation des ressources naturelles ». Ensuite, Mr Jean-Etienne Berset, Directeur Général de la haute école spécialisée de suisse occidentale, quant à lui, a insisté sur l’importance et la nécessité de la spécialisation dans la formation. Ce procédé permettrait de pallier au manque de qualification et de réduire le chômage.  Il a donné l’exemple de la Suisse dans ce domaine.
Le deuxième panel concernait la gestion des ressources minières. Plusieurs experts ont intervenu pour expliquer les progrès enregistrés dans leur pays notamment celui de la Guinée-Conakry, Mr Nava Touré. Le Directeur du Bureau d’Electrification Rurale Décentralisé a évoqué l’ « évolution des contrats miniers en Guinée ». Selon Mr Touré le nouveau régime politique guinéen à jugé nécessaire de réviser le Code Minier de 1995 jusqu’ici en vigueur dans le pays. Il justifie cette reforme par le souci pour l’Etat de rééquilibrer les avantages contractuels, mais aussi pour assainir le secteur. Cette mesure précise-t-il permettra à l’Etat Guinéen de rectifier le déséquilibre.
Le dernier panel s’articulait autour de l’exploitation des terres arables : Comment les faire fructifier sans les brader ? Sur ce point, le Directeur général de l’horticulture du Sénégal, Dr Macoumba Diouf a évoqué le cas sénégalais en la matière. Il plaide pour un renforcement de la protection de la biodiversité au Sénégal. Il affirme que « certains espèces ont disparu, d’autres sont en menace ». Il ajoute que l’acquisition des terres arables par les investisseurs peut parfois avoir des impacts sur les populations locales. Il appel donc l’Etat du Sénégal pour une meilleure protection des exploitants agricoles locales.
Au cours de ces panels, élèves et étudiants, principaux concernés par cette journée de réflexion ont pu poser des questions pour mieux être édifier sur le développement des ressources naturelles.




vendredi 6 décembre 2013

"La paix en Afrique", Ismael Lô

Pourquoi la guerre en Afrique? Dans cette chanson Ismael Lô lance un appel aux africains pour cultiver l'unité et la paix dans le continent.

lundi 25 novembre 2013

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Marche blanche contre la violence faite aux femmes
organisée à Dakar en 2012
Ce lundi 24 novembre marque la journée mondiale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Des milliers des femmes sont violentées au monde chaque année.
Au Sénégal, tous les jours, les droits des femmes sont violés. Le travail des associations féminines, la société civile et les politiques n'a encore jusqu'ici permis de mettre fin aux exactions et violences faites aux femmes. 400 cas de viols sont recensés au Sénégal en 2 ans. Une étude de l'ONU-Femmes a révélé que le nombre de violences faites aux femmes a doublé dans plusieurs régions au Sénégal. Selon la directrice régionale ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Josephine  Odera, il s’agit surtout de violences sexuelles, dont 65% sont perpétrées dans le cadre conjugalPenda Seck Diouf, présidente du Comité de Lutte contre les Violences faites aux Femmes(CLVF) rappelait lors d'une marche organisée à Dakar « le Sénégal dispose d’un arsenal juridique important. Mais on veut que toutes ces lois en faveur de la protection des droits humains et des femmes soient appliquées. Ce qu’on demande également, c’est la lutte contre toute impunité. Il faut que les auteurs des violences soient punis ».
La violence à l’égard des femmes est un phénomène universel. Elle est définie dans la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes adopté par l’assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, il s'agit de « tous actes de violences dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée. »
On estime dans le monde une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol dans sa vie.


mercredi 19 juin 2013

Conflits politiques en Afrique : Pourquoi les Etats s’effondrent-ils ?

carte de l'Afrique
L’histoire post-coloniale de l’Afrique est marquée par des périodes de troubles et d’instabilité politiques. Ces troubles politiques sont dus aux régimes totalitaires fondés notamment sur l’exclusion, l’ethnocentrisme et le tribalisme, générant  des conflits. Ainsi, on assiste dans la plupart des pays africains à l’effondrement de l’Etat. Plusieurs facteurs expliquent cet effondrement. 
Un pouvoir personnel : Certains présidents africains une fois au pouvoir instaurent un régime totalitaire et refusent toute alternance politique.  L’ancien Président de la Somalie, Syaad Barré instaure un pouvoir personnel qui le permet de se maintenir au pouvoir de 1969 à 1991. Barré est « devenu un tyran sans masque, il appliqua des principes de gouvernement absolu, quels qu’en eussent été les coûts humains » écrit Wiliam Zartman dans l’Effondrement de L’Etat.
Un pouvoir fondé sur le clan ou la tribu : Au Liberia sous Samuel Doe et la Somalie du temps de Syaad Barré, la nomination reposait sur des  critères de parenté ou idéologique et non la compétence. Ainsi le président de la République nommait   à la tête des institutions « des agents politiques, fidèles chargés de guider et de surveiller les institutions militaires et civiles » souligne Zartman. Le clan se substituera ensuite à l’idéologie pour devenir le critère de nomination. « On plaçait les hommes de confiance et divers fidèles dans des postes de pouvoir, de richesse ou d’espionnage » poursuit-il. Syaad Barré appartenait au clan Darod majoritaire au Sud sur lequel il s’appuyait pour massacrer le clan Issak du Nord (Somali land) hostile à son gouvernement.  Quant à Samuel Doe, il appartenait à la tribu Krahn et réprimait les tribus du Sud.
Un pouvoir militaire : Dans la plupart des pays africains on assiste à des coups d’Etat militaires. Les putschistes s’engagent à mettre  le pays sur la voix de la démocratie et de la bonne gouvernance tout en promettant de céder le pouvoir à un civil démocratiquement élu  au bout de quelques années. Mais très vite on se rend compte que la période dite de transition sert à se maintenir au pouvoir et asseoir son autorité.  
Les facteurs externes : A côté de ces facteurs internes on note aussi le soutien des occidentaux aux régimes dictatoriaux  pour des enjeux économiques et financiers en leur octroyant entre autres de l’aide et de l’armement.

Par ailleurs, on observe également une quasi disparition de l’Etat au Zaïre sous Mobutu aussi bien sur le plan politique qu’économique et social.

Cependant,  les conflits  notés en Afrique sont liés en partie aux frontières héritées de la colonisation. Ces frontières ont été établie sans tenir compte des réalités socioculturelles des africains. D’où la revendication d’indépendance des certains territoires (Somali land, Érythrée  Soudan du sud, Nord Mali, Casamance…). De même on constate que la conception de la démocratie tant vantée par l’occident et les Organisations Internationales semble être inadéquate aux réalités africaines. Par conséquent il serait injuste d’imputer l’effondrement de l’Etat à la seule responsabilité des gouvernants africains.
La restauration de l’Etat en Afrique est encore sujette d’actualité puisque les exemples réussis sont encore rares.

                



 

vendredi 7 juin 2013

Sortie pédagogique a la RTS

La 43ème promotion du CESTI à la RTS


Après ceux de tfm, du Soleil et de l’APS, la 1ère année du CESTI  a effectué une visite à la RTS. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une sortie pédagogique.

La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a accueilli dans ses locaux, hier dans l’après midi, la 43ème promotion du CESTI. Cette visite donne l’opportunité aux étudiants d’entrer en contact avec les pratiques du métier et de pouvoir poser des questions aux professionnels. La promotion de « l’humilité » a réalisé cette visite sous la direction du Professeur de télé, Pape Atou DIAW et du responsable du service public de la RTS, Mme Elisabeth TINE. Le premier lieu visité a été la salle de rédaction de la radio. Cette salle est destinée comme son nom l’indique à la rédaction. Entre autres,  c’est le lieu de discussion sur les sujets à traiter et la répartition des tâches. Une réunion de rédaction se tient deux fois par jour, une chaque matin à 9h et l’autre à 16h. En dehors de son caractère de service public, la Radio Sénégal Internationale (RSI) n’a pas de différence particulière avec les radios privés, selon le rédacteur en chef, Michel DIOUF. « Elles traitent toutes les mêmes informations » estime-t-il.

S’agissant de la salle de rédaction de la télévision, elle s’organise à peu près de la même manière. En plus des réunions quotidiennes de rédaction, « un comité des rédacteurs en chef tient quelque fois  des réunions pour préparer les grands événements tel que les journées internationales pour ne pas les subir » nous renseigne   le rédacteur en chef, Pape Mahdi DIOP. Ensuite, la rédaction apporte des améliorations sur la proposition faite par le comité. « Certaines émissions sont préparées à la veille » ajoute-t-il. Interrogé sur la floraison à grand pas des médias privés, le rédacteur en chef répond qu’ « aujourd’hui la concurrence impose aux journalistes de faire preuve d’imagination et d’être plus sérieux dans le traitement de l’information ».

A partir de la salle de montage tous les éléments sont traités et envoyer électroniquement à la régie. Par mesure de précaution, les cassettes sont transportées manuellement par la suite. Cependant, le métier du journaliste tend vers plus de généralisation. De plus en plus maintenant « les journalistes sont formés en tant que journaliste reporteur d’image (JRI) » souligne le responsable monteur d’image, Moussa SEIDI.
Puis, la visite nous mène dans le centre nodal où on note la présence des plusieurs moniteurs, cassettes et des machines affectés tous à des tâches bien déterminées. Toutes les informations passent impérativement dans cette salle. Le chef de service technique, Cheikh BA renseigne qu’ « à l’horizon 2015 tous les matériels techniques au niveau de la transmission seront numérisés ».

Au 2ème étage se situe la direction des directeurs des deux médiums. « Il faut faire preuve de professionnalisme, de rigueur et aller toujours à la bonne source » conseille le directeur de la RSI, Khalil TOURE. Quant à la directrice de la télévision, elle affirme que « la RTS est tenue de respecter sa ligne éditoriale ». Concernant la création d’une maison de la RTS, elle estime que le projet de décentralisation est en cours dans toutes les grandes villes du pays.

Par ailleurs, la RTS dispose de deux véhicules de régie mobile pour les grands événements.
Enfin la visite se termine par la visite des plateaux de télévision et des séances de prises des photos pour immortaliser l’événement.




La promotion de « l’humilité » du CESTI à la BBC

                                           Sortie pédagogique

La 43ème promotion du CESTI  vient d’effectuer une sortie pédagogique à la BBC. Cette sortie s’inscrit dans le cadre d’une découverte de l’environnement des medias. 
Deux jours après la visite à la RTS, la 1ère année du CESTI s’est rendue, ce vendredi matin, au bureau de la BBC à Dakar, situé sur l’avenue Bourguiba. L’objectif de cette visite est de permettre aux étudiants d’échanger avec les professionnels de la radio pour mieux connaitre le fonctionnement du paysage médiatique. La visite s’est déroulée sous le guide d’un ancien du CESTI, le rédacteur en chef adjoint du Bureau de la BBC à Dakar, Samba Dialimpa BADJI.
En dehors de son bureau à Dakar, la BBC dispose également de deux grands bureaux sur le continent Africain. Il s’agit de ceux d’Abuja pour le service en Souahili et de Nairobi au Kenya. A côté de ces bureaux qui émettent en service continue, la radio anglaise possède un autre bureau à Dakar. Ce bureau fonctionne depuis juin 2010. Le studio de Dakar diffuse les émissions en français (débat en direct, journal, bulletin d’information, brèves…etc.). Le reste des programmes revient « au service anglais pour l’Afrique basé à Londres » nous fait savoir Samba Dialimpa BADJI. S’agissant du financement, le rédacteur en chef nous apprend que « la BBC est financé par le peuple Britannique ». A travers ce système la chaîne d’information reste indépendante par rapport à l’Etat britannique. Ainsi, « le financement se fait de manière systématique. Il est prélevé directement sur les achats du peuple » poursuit-il. Par ailleurs, certaines radios partenaires tel que radio Dunyaa reprennent le signal de la BBC à l’heure de la présentation des journaux de 12  et 18 h.

A la salle de rédaction, plusieurs matériels sont utilisés par les journalistes. Le logiciel ENPS est celui utilisé en l’espèce pour le stockage de l’information. A ce niveau tous les ordinateurs sont interconnectés et chaque utilisateur dispose d’un mot de passe, selon BADJI. Les agences mondiales de l’information demeurent les principales sous d’information. Mais « ces informations sont vérifiées d’abord par nos correspondants sur place » indique le rédacteur en chef. De même tout le monde travaille en équipe. La BBC compte deux équipes, pour assurer la rotation. Au sein de ces équipes figurent en plus de Samba BADJI deux anciens CESTIENS. 

vendredi 5 avril 2013

Carrefour d'actualité


Pascal PRADEAU, Directeur des Magasines de Radio France internationale (Rfi)  et ancien animateur de l’émission culture vive a rencontré vendredi passé à 16h les Etudiants du CESTI au case foyer.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un débat et d’échange d’idée et de savoir avec les Etudiants. Elle s’est déroulée en présence du Directeur du CESTI Mr Ibrahima SARR et le Directeur des Etudes Mr Mamadou NDIAYE. Au cours de cette rencontre plusieurs questions ont été posées par les Etudiants. Les plus essentielles d’entre elles sont relatives à Rfi ou encore se rapportent directement au métier du journalisme. Selon Mr PRADEAU, « le journaliste doit toujours être curieux, avoir de l’envie et être le plus objectif possible ». Il rappelle que l’exercice du métier du journalisme comporte des risques car certains journalistes sont tués sur le théâtre des opérations en faisant des reportages,  notamment en Syrie. Pour lui, le journaliste doit livrer l’information dans la mesure du possible sans mettre en péril sa vie,  car la vie est aussi importante. D’un autre côté il souligne que la majorité de l’auditoire de Rfi en Afrique est constitué d’un public masculin âgé de 25 ans en moyenne. Mais la radio fait le maximum pour gagner l’auditoire féminin aussi.
Par ailleurs Pascal PRADEAU rappel qu’ils ont un accord de partenariat avec des écoles de journalisme et qu’ils sont ouvert à accueillir des stagiaires. Sur ce point également le Directeur du CESTI confirme qu’un tel accord existe avec l’ambassade de France sur laquelle l’institut peut compter pour l’obtention des visas avec l’appuie des autorités ministérielles.
Enfin, Pascal PRADEAU annonce que  Rfi compte bientôt ouvrir une antenne à Marseille. 

vendredi 29 mars 2013

La 43eme promotion du CESTI au journal le Soleil



SORTIE PÉDAGOGIQUE

Les étudiants  de la première année du CESTI a effectué ce mercredi dans l’après midi une sortie pédagogique au quotidien le Soleil, situé à Yarakh. Cette visite s’est déroulé sous la direction du Directeur des études Mr Mamadou NDIAYE et constitue notre deuxième sortie pédagogique après la télévision future médias (tfm).

Nous sommes accueillis par le Rédacteur en chef adjoint Mr Daouda MANE qui nous a fait visiter les lieux. Tout d’abord, il nous fait un bref rappel historique du Soleil et une présentation sommaire de la maison. Celle-ci était connue entre 1933 à 1961 sous le nom de Paris Dakar et entre 1961 à 1970 sous la dénomination de Dakar matin. C’est précisément à partir du 20 mai 1970 que ce quotidien est devenu le Soleil. Le bâtiment compte deux étages  et comporte actuellement deux départements qui sont l’administration et la rédaction. Le soleil compte un effectif de 230 personnes parmi lesquelles on retrouve des titulaires, des pigistes et des stagiaires dont 80% sont issus du CESTI.

La visite proprement dite commence d’bord par le rez –de-chaussée. A ce niveau on note la présence de trois salles de rédaction toutes équipées des matériels de dernière génération. La première salle est affectée entre autres au service international et au desk environnement. Mr Moustapha SENE est le chef de desk environnement. Il fut professeur au CESTI entre 1988 et 1990. Mr Alassane  DIAWARA quant à lui est le chef de service international. Interpellé sur la crise Malienne, il soutient que «  le Soleil avait envoyé une équipe mais ça coûte cher. En plus les Français n’acceptent pas que les journalistes se rendent au Nord car c’est risqué ». 

La deuxième salle de rédaction regroupe aussi plusieurs desks tous supervisés par un chef (économie, politique, santé, questions juridiques…etc.). Mme Tata SANE est l’une des trois femmes que comptent actuellement  la rédaction. Elle est la chef de desk société. Elle nous a expliqué les exigences de la presse écrite qui requiert une formation rigoureuse et une parfaite maîtrise de la grammaire française. « J’étais une journaliste de radio mais quand je suis arrivé ici il m’a fallu un temps pour m’adapter aux exigences de la presse écrite » se confie-t-elle. « Le journalisme est une perpétuelle formation, on apprend au jour le jour » poursuit-elle. Selon Mr Daouda MANE, le journaliste est un « couloir de transmission et doit toujours garder son humilité ». La dernière salle de rédaction comporte également plusieurs services (desk photos, actualité, société…). Mr Khalifa Babacar DIENG est responsable de desk société. La presse Sénégalaise l’appelle doyen du fait de son ancienneté de 34 ans de service dans la presse. Il centralise les desks régionaux et procède à leur traitement pour publication. Au cours de cette visite, nous avons aussi rencontré des grands reporters tels que Cheikh Malikou KOLY et Babacar DIENG. Toutes les salles de rédaction sont connectées à un serveur. « Il y a un réseau qui relie les desks entre les salles de rédaction, on n’a pas besoin de se déplacer » renseigne le Rédacteur en chef adjoint Mr Daouda MANE.

Ensuite, au niveau du premier étage figure l’atelier graphique. Il regroupe trois services que sont l’infographie, le montage et la correction. Le service de correction comporte quatre desks et est confié à des spécialistes en lettre moderne, des titulaires de DEA ou des Doctorants. Le plus anciens est un docteur et est professeur d’université. Ils corrigent les répétions, réécrivent à main les papiers pour corriger les fautes car certains « erreurs échappent à la machine » souligne Mr Daouda MANE. Puis chaque monteur envoie son papier à l’infographe pour harmonisation. Mais la première tâche consiste d’abord à placer « les publicités pour savoir quel espace donner à chaque rubrique » nous renseigne l’infographe Mr Ensa Demba. Après avoir monté la publicité il arrête le planning, fait le bouclage et procède au tirage sur du canson envoyé à l’imprimerie. Mais l’infographe prend le soin d’indiquer sur ces cansons les couleurs des pages souhaitées. L’imprimerie du soleil étant en panne, l’impression des journaux se font actuellement à l’imprimerie Tagna sis à Yoff. C’est pour toutes ces raisons techniques que l’infographie est qualifiée comme étant le lieu de fabrication du journal. C’est également au deuxième étage que se trouve le service de nécrologie dirigé par Mme MBOJ. A côté de ces services, on peut aussi noter la présence d’un restaurant destinée à tout le personnel y compris les stagiaires. Tous les plats sont subventionnés.
  
Par ailleurs, le sous -sol abrite la direction commerciale, la distribution et le service de sport. Les demandes de publicités sont importantes. Selon la responsable commerciale Mme BA, la direction reçoit plusieurs demandes par jour, parfois la publication de certaines d’entre elles sont reportées le lendemain. Le service de sport quant à lui est reparti en plusieurs desks en fonction de la diversité des disciplines sportives (football, tennis, lutte…).

Enfin, notre visite se termine par la découverte du Park automobile présenté par le chef du service Mr Cheikh SY. Le Park dispose de dix véhicules et un effectif de 16 chauffeurs.   


samedi 23 mars 2013

Cérémonie de présentation et dédicace de livre



Mr  Moustapha SAMB est docteur en sociologie des médias, enseignant au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information  (CSTI)  où il fut aussi ancien Directeur des études, Maitre de conférence à l’Université de DAKAR, Chercheur associé à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III. Il a été également porte-parole du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES). Il est auteur du livre Cheikh Amadou Bamba édité par Nègre International.

Il a tenu ce vendredi à 16h une cérémonie de présentation et de dédicace de son dernier livre au Centre de Recherche Ouest Africain (CROA) situé à Fann Résidence. Il est intitulé « Medias, langues nationales et  organes de régulations en Afrique de l’ouest » et est édité par Nègre International. Le livre parle de l’importance des langues nationales et le rôle des médias dans les différentes alternances  que le Sénégal à enregistré de l’indépendance à nos jours. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de l’éditeur Eli Charles MOREAU, du Directeur du CROA Ousmane SENE, de Mr Lamine NDIAYE Professeur et écrivain et de Mr Sadibou BA membre de la coalition Macky 2012. A côté de ce panel, il y avait également plusieurs invités de marque  tels que la représentent du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA)  Mme Jeanne SYLLA, Mr Ablaye NDIAYE professeur au CESTI, la Presse…etc.

Au cours de cérémonie plusieurs questions relatives au journalisme et à la communication ont été abordées. En parlant des médias au Sénégal, Dr Moustapha SAMB estime que c’est à partir des années 1990 que « la population a commencé à s’intéresser aux medias avec l’émergence des radios communautaires qui confèrent à l’information un traitement professionnel ». Par ailleurs Mme Jeanne a souligné que la nouvelle équipe du CNRA est entrain de travailler dans le sens de « conscientiser  les acteurs des medias » pour un respect des règles régissant l’information et éventuellement prendre des sanctions qui s’imposent. Concernant les langues nationales elle a annoncé que le CNRA a décidé de « divulguer les avis du CNRA en langues nationales pour toucher la majorité des Sénégalais qui n’ont pas accès au français ». Elle a aussi fait remarque que le l’organe de régulation œuvrent actuellement à une unification des langues nationales au sein de l’Assemblée Nationale où la barrière de la langue est parfois noté. Pour sa part le Professeur Ablaye NDIAYE du CESTI propose au-delà de la régulation, « une transposition des langues nationales  dans le genre » qui selon lui est aussi essentiel. Pour cela il estime que les journalistes doivent recevoir une formation dans ses langues pour mieux les maîtriser au même titre que le français. Selon lui, ces langues sont « incontournables dans la communication ».

vendredi 22 mars 2013

Projection cinématographique : « Aujourd’hui » d’Alain Gomis au campus universitaire de Dakar

 Sénégal-Culture
Saché l'acteur principal de "Aujourd'hui"
Alain Gomis, réalisateur de "Aujourd'hui"
Le film d’Alain Gomis « Aujourd’hui-tey » a été projeté ce mercredi soir au terrain de basket du campus universitaire de Dakar à 21h. Cette projection a eu lieu en présence du réalisateur lui-même, Oumar Sarr le producteur du film, le Recteur de l’Université Saliou Ndiaye, le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) Abdoulaye DIOUF SARR ainsi que d’autres invités de marque tels que Ibrahima Mbaye alias Sopé, Dj Awadi…
Alain Gomis a remercié les Etudiants pour leur présence mais surtout salué la volonté du Recteur de créer  un département  destiné à former des cinéastes.
Le film est tourné à Dakar et raconte l’histoire d’une personne qui vie ses derniers moments de vie auprès de ses proches.

Le problème des Nouveaux bacheliers non orientés au Sénégal

Education-Sénégal

Trois semaines après le démarrage des cours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), certains  nouveaux bacheliers ne sont toujours pas encore orientés.

Pour se faire entendre, ces nouveaux bacheliers perturbent chaque jour le déroulement des cours à l’Université en sortant les Etudiants des amphithéâtres. Cela a entrainé la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre dans certains facultés à l’image de la faculté de droit. L’UCAD qui a reçu 26000 demandes d’orientations sur les 32000 nouveaux bacheliers de 2012 n’a pu orienter que 19000. Le Recteur de l’université a annoncé que l’UCAD ne pourra pas accueillir tout le monde car l’université est saturée et compte actuellement 80000 étudiants alors que sa capacité normale est de 10000. De même il estime que l’UCAD a une vocation africaine et se doit de recevoir aussi les candidatures des étrangers. Ailleurs à l’université de Ziguinchor le problème est le même.

Pour résoudre ce problème le Ministre de l’Enseignement Supérieur a décidé de les inscrire dans les Instituts et écoles de formation privés. L’Etat prendra en charge leur formation pour une durée de trois ans. A cet effet il a crée un cite internet  à partir duquel les nouveaux bacheliers pourront opter leur filière de formation et se renseigner sur la procédure à suivre. Mais ces derniers rejettent cette alternative et demandent leur orientation pure et simple dans les universités publiques.

 

 

Crise Malienne

Le 22 mars 2012, les mutins annonçaient le coup d'Etat à la télévision malienne.
Mali

Un an après le coup d'Etat, le Mali à la dérive

Il y a tout juste un an, le 22 mars 2012, le Mali était le théâtre d’un inattendu coup d’Etat. Le capitaine Sanogo, à la tête d’une junte militaire, renversait le président Amadou Toumani Touré. Un an après, le capitaine Sanogo et les hommes du camp de Kati sont toujours là et interviennent dans la gestion politique de la transition. Comment expliquer cette situation ? (lire la suite)

jeudi 21 mars 2013

Visite à la tfm



Les étudiants de la première année du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) se sont rendus ce mercredi  dans l’après midi à la Télévision  Futur Média (tfm) située à la cité des almadies  pour une visite des locaux.
Cette sortie s’inscrivait dans le cadre d’une visite pédagogique. Elle a été effectuée en compagnie du Directeur des études Mr Mamadou NDIAYE. Nous avons été accueillis par l’assistante à la direction Oumou Khairy NDIAYE et la chargée des programmes Khadija DAF qui nous ont fait visiter la maison. D’abord on a visité la régie où nous avons trouvé le personnel  entrain de manipuler des ordinateurs et des outils techniques de toutes sortes. Parmi le personnel il y avait entre autres le réalisateur Pierre DA SILVA  et le technicien vidéo Mountaga LY. Ce dernier nous a montré le fonctionnement des outils en place. Certains écrans sont destinés au stockage et archivages des émissions. D’autres servent à la diffusion nationale ou encore sont connectés  au satellite pour la diffusion à l’internationale. A ce niveau on remarque que la diffusion interne est plus rapide que celle effectué sur le satellite. Ce décalage s’explique par la distance. A côté des ces outils techniques on peut également noter la présence des cameras ordinaires et robotisées manipulables à distance.
Ensuite, nous nous sommes rendus à la salle de montage. Celle-ci comportait plusieurs pièces toutes équipées des ordinateurs sur lesquels étaient concentrées  des personnes. Chaque machine était destinée à une tâche spécifique selon le service auquel elle était affectée (sport, divertissement, débat…). Ici, on traite le rush et on fait le montage pour la diffusion selon Ibrahima YADE le responsable de montage.
Au cours de cette visite, on a pu également interroger le Directeur de l’information Mr Barka Bâ et le rédacteur en chef Mr Khalifa Diakhaté. Les deux responsables nous ont  expliqué leur rôle au sein de la maison. Le rédacteur en chef veuille au travail qui s’effectue sur le terrain et la réalisation des émissions. Il émet aussi des critiques sur le travail produit par les journalistes de terrain.  De son côté le Directeur de l’information s’occupe des tâches organisationnelles plutôt que de travail de terrain. Puis, ils nous ont donné quelques conseils pour être des bons journalistes. 
Enfin, on a visité aussi les différents plateaux des émissions (Khouthia show, la matinale, l’incontournable, weekend stade, waref, l’œil du tigre…etc.)
 Cette sortie nous a permis d’être en contact avec le milieu professionnel, d’être sur le terrain et de comprendre le fonctionnement d’une télévision aussi bien dans ses aspects techniques  qu’organisationnels.


vendredi 8 mars 2013

Vacance de pouvoir au Venezuela : La question de succession de Chavez?

 
Drapeau de Venezuela
La constitution Vénézuélienne en son article 233 prévoie qu’en cas d’empêchement absolu  à l’exercice de  la fonction du Président de la République, des nouvelles élections doivent être organisé dans un délai de 30 jours. Cependant,  cette constitution a fait l’objet de diverses interprétations ce dernier mois. Hugo Chavez qui venait d’être réélu devait prêter serment le 10 janvier. Mais il avait bénéficié d’une dérogation du tribunal Suprême de justice, la plus haute instance judiciaire du pays. Celle-ci avait donc  reporté la prestation de serment sans préciser toutefois une date ultérieur. L’opposition avait alors jugé cet acte anticonstitutionnel.
Ensuite, ce même article de la constitution prévoie que lorsque le  décès  du président  est antérieur à sa prestation de serment le président de l’Assemblée de Nationale en l’espèce Diosdado Cabello assurerait  l’intérim jusqu’à l’organisation des nouvelles élections. Or le vice-président Nicolas  Maduro dauphin désigné par Hugo Chavez a annoncé hier que c’est lui qui assurera l’intérim jusqu’à la tenue des nouvelles élections. Cependant cette décision est contraire à la constitution car l’article 229 interdit au vice « vice-président exécutif » d’être président de la République.  Pour le moment Maduro a déployé l’armée et la police sur l’étendu du territoire pour assurer la sécurité.
 

mercredi 6 mars 2013

Le Venezuela en deuil



Le Président vénézuélien Hugo Chavez est décédé ce mardi à l’hôpital militaire Caracas à la suite d’un cancer. Il luttait conte cette maladie depuis quelques années et se rendait fréquemment à Cuba pour se soigner. Le pays a déclaré 7 jours de journée nationale.
Il  est arrivé au pouvoir en  1998 et réélu plusieurs fois. Hugo Chavez était une figure emblématique  à la fois militaire, nationaliste et anti-impérialiste. Au cours de ses 14 ans de pouvoir, il a mené des reformes politiques et nationalisés plusieurs entreprises. Il est connu surtout pour ses positions anti-américaines, et son discours nationaliste. Il  prônait un socialisme du 21eme siècle fort dans lequel l’Etat effectue des redistributions de richesse et un soutien au plus démuni en mettant en œuvre une politique de logement, de santé et de l’éducation. Il  a réduit la pauvreté  dans son pays notamment en s’appuyant sur l’immense ressource  en pétrole du pays.    

Hassan Ruvakuki remis en liberté provisoire

Hassan Ruvakuki vient de sortir de prison. Le correspondant de RFI en swahili au Burundi Hassan Ruvakuki vient de sortir de prison ce mercredi 6 mars. Il bénéficie d’une liberté provisoire pour raison de santé. Il était arrêté en novembre 2011 et condamné en première instance à la prison à perpétuité pour terrorisme. Puis sa peine a été réduite à 3 ans de prison en appel après une requalification des faits en association de malfaiteurs en janvier. Cette libération est obtenue après une négociation entre les autorités Burundaises et des organisations de journaliste. Il clame son innocence et espère que cette liberté se transformera en liberté définitive car explique-t-il « je faisais mon travail ».

vendredi 1 mars 2013

Rumeur sur la mort d’Abou Zeid: les Français font des tests d'ADN sur un corps


Image datant du 25 décembre 2012 montrant Abou Zeid.
MALI / AQMI

«Pas de confirmation officielle» de la mort d'Abou Zeid, a annoncé ce vendredi 1er mars dans la matinée la porte-parole du gouvernement français. L'annonce du décès de l'un des chefs d'Aqmi «est à prendre au conditionnel», a ajouté Najat Vallaud-Belkacem, car les Français sont en train de faire des vérifications sur un corps. (lire la suite)

lundi 25 février 2013

Le conflit Casamaçais


"c'est un conflit fratricide"

Une conférence intitulée, "analyse  géopolitique d'un conflit, l'exemple Casamaçais"s'est tenue ce vendredi au case-foyer du CESTI. Celle-ci était animé par M. Jean-Claude MA RUT  Chercheur au centre National de la recherche scientifique (CNRS) et au centre d’études d'Afrique noire(CEAN) de Bordeaux et auteur du livre Casamance. Ce que disent les armes. A cette occasion, le colonel Abdou THIAM, Directeur de l'information et des relations publiques des armées (DIRPA), a pris la parole  pour expliquer le rôle de l'armée Sénégalaise dans le conflit en Casamance.
D'abord, le colonel s'est félicité de la discipline de l'armée Sénégalaise." C'est une armée Républicaine" souligne-t-il. Selon lui, les Sénégalais doivent cela en grande partie a des héros tels que Lat Dior DIOP, Cheikh Oumar Foutiyou TALL  qui servent de référence pour l'amour qu'ils attachaient à leur patrie. Toutefois, il estime que cet état de fait ne doit pas être considéré comme "une autosatisfaction". Pour sa part, le conflit en Casamence est un conflit "fratricide". En cela, il est différent de ceux rencontrés dans certains pays à l'image du Congo et du Soudan. Le Colonel Abdou THIAM ajoute "c'est un conflit que nous abordons avec beaucoup d'humilité mais en même temps avec beaucoup de peine parce que cela se passe au Sénégal avec des Sénégalais". Pour terminer, il appelle les Sénégalais à consolider la paix autour de l'unité nationale. Puis, il les invite à s'engager vers "le développement socio-économique" du Sénégal. Car dit-il les Sénégalais sont les "seuls bénéficiaires".
                                                                       
                                                                                                                       Mamadou DIALLO

lundi 18 février 2013

journée d’intégration CESTI 2013



Le CESTI vient de célébrer sa journée d'intégration ce weekend. A cette occasion plusieurs évènements étaient prévus. 
La fête a démarré d'abord par un match de football opposant les anciens et les nouveaux étudiants au stade de l'Université Cheik Anta Diop de Dakar (UCAD). A l'issu de ce match les deux équipes se quittent sur le score d'un but partout. Ensuite, le vendredi matin nous avons accueillis les invités parmi lesquels la marraine Mme Annette Mbaye d'Erneville, le représentant du Ministre de l'information et de la communication,  le Recteur de l'Université Saliou Ndiaye, le Directeur du CESTI Ibrahima Sarr, certains professeurs...etc. A tour de rôle chacun a pris la parole. Ils ont tous ventés les qualités de l'école et le corps professoral. Puis, un reportage du parrain l'ex Directeur feu Babacar Sine a été projeté. Il était représenté par le Professeur Thierno Diop. Des nombreux témoignages ont été fait sur ce figure emblématique qui fut le premier Directeur Sénégalais et Africain de l'école. Dans l’après midi, après le déjeuner la troisième année et la deuxième se sont qualifiés pour la finale du génie en herbe qui ont disqualifié la première année. Un peu plus tard certains étudiants ont raconté des blagues. De même un jeux de question réponse a également eu lieu. 
La fête s'est poursuivie le lendemain. Nous avons reçu d'bord des anciens du CESTI et le maire de Fann-Point E-Amitié Dr Malick DIOP. Celui-ci nous a remercié pour l'invitation et nous a encouragé pour notre formation.Il a aussi souligné que le CESTI est l'une des meilleurs écoles de journalisme et de communication en Afrique. Puis la finale de génie en herbe a été remporté par la deuxième année.  Ensuite les différentes nationalités on fait une présentation culturelle de leur pays, situation économique, politique et sociale. Toutes les nationalités représentées ont présenté chacune un plat originaire de leur pays lors de la dégustation. Tout le monde était en fête, certains dansaient d'autres prenaient des photos de souvenir. C'est aux environ de 16 heures que le célèbre comédien "père bou khar "parait sur scène pour divertir la foule.
Enfin la fête se termine par une soirée dansante au Madison Place.

lundi 11 février 2013

Rencontre avec le Directeur du CESTI

Monsieur Ibrahima SARR, Directeur du Centre d'Etude des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI), a rendu visite  cet après midi à la première année de l'institut.L'objet de cette vite s'inscrivait dans le cadre d'une prise de contact avec les nouveaux étudiants. Au cours de cette visite nous avons pris la parole pour exprimer nos premiers impressions du CESTI. Certains n'ont pas manqué de souligner les qualités de l'école,notamment, la rigueur, la discipline, le sérieux, l’assiduité, la ponctualité ..etc. D'autres sont allés au delà en  notant non seulement la qualité de l'enseignement mais aussi en reconnaissant l'existence d'une meilleur condition d’étude au CETI par rapport aux facultés. Puis nous avons mis l'accent sur l'avantage de l'effectif réduit et l'existence des matériels nécessaires à la formation.
Ensuite, le Directeur a pris la parole pour se présenter à nous. D'abord il nous a exposé sommairement sa biographie.Puis dans un second lieu il nous a invité au respect du  règlement intérieur de l’établissement. Enfin .il nous a encouragé et nous a réaffirmé son entière disponibilité.

Démocratie Africaine?

Quelle démocratie faut il pour l'Afrique?
Au lendemain des indépendances, la plupart des pays africains ont opté pour des régimes présidentiels contre une infime pour le régime parlementaire.  En Afrique francophone particulièrement l’expérience s'est révélée décevante. Après plusieurs années d'espoir la démocratie rimant avec le développent tant attendue ne se concrétise toujours pas.